Biographie d’un compétiteur né

D’après Wikipédia, Cyril L. serait né dans la haute.  (comprenez la haute normandie) à Gisors le 10 mai 1975. … donc au siècle dernier.

Il pesait 1,8 kg à la naissance sans les Salomons avec une VMA mesurée à la maternité de 20 ml/kg … Ca va causer !

Donc, déjà petit, il était … petit.

Né dans un trou paumé, le petit Cyril agé de 5 ans se doit de parcourir 18 km tous les jours pour gagner l’école. (Comme Killian !)

Son esprit de compétition se manifeste très tôt  dans la cour de récré. Sur ce document d’archive, nous le voyons manifester sa joie après avoir marqué un but. Messi ! Mais non.

Nous le retrouvons quelques années plus tard dans un autre type de compétition :

Les présélections de l’époque pour l’émission Popstar.
Cela s’arrêtera là ! Ouf ! On revient de loin !

Et c’est tout naturellement qu’il s’investit dans divers sports : tennis, tennis de table à un haut niveau (la table) avec en parallèle du tricot, activité conseillée par son médecin pour calmer un trop plein d’énergie.

Quelques années plus tard, on le retrouve politiquement militant pour la décroissance. C’est dit, il ne grandira plus !

Puis viennent les premiers marathons… et visiblement, ça gamberge ! C’est là que l’on reconnait un compétiteur… on ne va pas à La Rochelle pour faire de la figuration ! et les copains chambrent !

Puis vient le trail… Etonnante réussite pour pour un randonneur incapable de traverser un torrent de 2 mètres de large ! (?)

Projets pour les mois à venir

Quels sont vos projets pour cette fin d’année 2013 ?
-  Dans l’immédiat, je défends mon titre sur le Tue-Vacques en Septembre.

Quels seront vos objectifs pour 2014 ?
-  Je me suis inscrit en Juillet 2014 au défi proposé par Pierre L.  et sur lequel d’autre Sympas sont attendus : Le GR20 en Corse couru en 3 jours soit 180 km pour 14500 m de dénivelé +. Ma principale inquiétude sur ce parcours est le fait de me limiter dans le poids du sac : un slip et une brosse à dent pour trois jours…

La rumeur dit que sur vos marathons, vous avez substitué l’eau de la poche à eau par du déodorant. Vous confirmez ?
-  Tout à fait -  Pour moi, c’est plutôt trois slips et une brosse à dent par jour ! Mais je vais faire un travail en sophrologie pour avancer sur la question.

Ben voui Cyril ! C’est encore trop gros pour le GR20 !

Crédits photographiques : INA (institut national de l’audiovisuel).
Merci pour leur collaboration.

Sébastien I. n’est plus le seul à truster les podiums.

Sur le Duo Marathon des foulées de la Liberté, le Duo  Gilles F. et Stéphane M. avaient visiblement laissé du riz sur le feu à Canisy et furent pressés d’en finir. Belle première place et belles performances de tout le groupe dans les différentes courses.

Ce même jour, nous étions plusieurs Barjos dont le team Leffe, a déguster un marathon-trail sur un parcours d’exception dans La Hague. Fabuleux ! Mention spéciale à Bérengère pour son premier Trail et Géraldine pour sa reprise.

Plus récemment, belle organisation des foulées de St Clair. Comme d’hab ! Bravo à tous.

Et puis il y a eu le semi des vikings pour Denis avec 1800 mètres de dénivelé cette année – nous a-t-il dit – entre Barfleur et St Vast. Nous ne saurions remettre en cause ses dires. Belle performance. … même pas utilisé la frontale !

Mais revenons au Marathon de la liberté pour saluer la performance de Cyril. L. en 2h 43
Le petit Cyril rejoint Cédric et Laurent dans la cour des grands.

Evidemment après une telle perf, tout le monde y est allé de sa petite phrase sous laquelle se cache autant d’admiration que … d’envie.

• Total respect
• Là ça devient sérieux
• Moins de de 2h 45, ça commence à causer
• Là, il a envoyé les watts le gars
• Putain, là ça déménage
• Wouf, c’est du lourd !

Et puis enfin, en cette fin de juin, au revoir Monsieur Mimoun. Total respect.

Malgré son pseudo « Denis E.  » et des formes aujourd’hui plus généreuses, c’est bien Thierry LHERMITTE qui nous accompagne lors de nos entrainements du Mercredi soir.

La photo ci-dessous confirme déjà sa présence dans l’équipe (mixte ?) du Foyer des jeunes travailleurs de Saint-Lô à la fn du siècle dernier. (après un transfert richement monnayé avec le club de Pont-Hébert)

Pour rebondir sur le propos de mon ami Loic de Cotentrail, dans la multitude des trails et des entrainements qui nous sont proposés, on peut forcément faire des familles.

Avec par exemple : les trails avec beau parcours mais organisation plus que…(comment dire..), les trails avec découverte ethnographique (style Plouha – merci Yannick), les Classiques (style Barjo) et la famille Connerie (style Trail nocturne à la belle étoile de Querqueville) !!

A la base, la famille Connerie a pour particularité une idée malhonnête d’un guss qui est aussitôt prise au sérieux par un ou plusieurs autres gaillards !! Et au final, un plan qu’il faut assumer !!!

Alors dans cette catégorie, il y a plusieurs niveaux : la connerie essayée et validée, la connerie entendu-parler et bientôt vécue et la méga-connerie inimaginée mais bientôt engagée !!!

Alors dans quelle famille doit-on ranger le parcours concocté par l’ami Hubert dimanche dernier ?
La famille connerie, ça c’est sur ! Cela s’annonçait comme « sortie sur chemins… approximatifs ». Nous retiendrons surtout le mot approximatif. (Boue jusqu’au genoux, descente de carrière…).

DU TRAIL OU RIEN ! 23 mars 13 par sympas50

DU TRAIL OU RIEN ….suite par sympas50

Connaissez vous cette course sur route bien réputée du Limousin
 » Les gendarmes et les voleurs » ?
Mais je m’égare…

80 personnes (78 selon la police car 2 auraient abandonné leur équipe (?) – ont participé à cette manifestation nocturne. Après la CO « pinard » de l’année passée, ce fût parcours fromage pour certains et dessert en prime pour les autres. Mais on n’est pas chiche aux Sympas ! Et ce fût dessert Chantilly pour tout le monde dans les locaux d’Art Plume.
Au menu donc, venelles peu fréquentables, de la fonte à soulever à la salle d’haltérophilie, exploration à la frontale sous un ring de boxe et surtout de bons moments partagés.

Restent tout de même quelques points à éclaicir car l’épreuve semble avoir été entachée d’irrégularités :
Un membre de l’équipe de Benoit aurait subtilisé le vélo de l’organisation pour effectuer la fin du parcours.
Mais il y a plus grave. L’équipe gagnante se serait en effet disloquée après 10 balises pour gagner du temps. Certains avancent même avoir vu ses membres effectuer la fin du parcours dans un fourgon bleu.
L’affaire étant suffisamment grave, nous avons sollicité les services de la gendarmerie pour nous aider à mener l’enquête.

Cette année les prix spéciaux du jury vont :
A Pascal and Co qui ont découvert sur la ligne d’arrivée qu’il y avait des indices sur leur feuille.
A  Hubert and Co, qui nous ont déniché un nouveau gateau à l’araignée : le « A »
A Benoit, Yannick et Sylvain, le grand prix du Steeple-Chase pour le franchissement de la haie de l’office HLM
A Yannick et Cyril qui pensent que tout le monde travaille autant que les profs… mais non ! Gervais ferme à 20 H.
Belle performance de Daniel qui cette année a su rester dans le périmètre de la ville de St Lô (18 balises qd même !)
Bravo aux marcheurs toujours plus nombreux.

Merci à Magali pour ses photos, à Jojo pour son coup de main à la salle de sport, à Ger et Thibaut pour  la pose des balises et le supplément Chantilly et encore merci à Jacqueline et Alain du Bar le Triskell pour leur délicieux vin chaud.

Pierre

Les photos : cliquer sur l’image…

Course d’orientation Les Sympas 30 janvier 2013

et vos commentaires ci- dessous…

Près d’une dizaine de Sympas ont revendiqué leur statut de Barjos avec mention spéciale pour Lolo et son 89 km.
Prix spécial du jury pour Hubert Rivière et ses 3H 42 sur le 37km. Superbe organisation et parcours magnifique.

 

BARJOLOLO 2012 par sympas50 -Lolo Barjo

La vidéo du numéro 4 est en ligne (Transvulcania, utilisation du cardio …)

A consommer sans modération
Vidéos du magazine

Toutes photos sont en ligne ici

Comme promis, je vous mets la video de Canal consacrée à Killian Jornet, cet extra-terrestre dans le monde du Trail. Attention, il existe des effets secondaires ! A la fin de la vidéo, vous mettrez inconsciemment vos chaussures de course à pied et partirez vous entrainer… vous êtes prévenu !
Pierre

Visiblement, vous avez pris autant de plaisir à faire cette course que moi à la préparer.
Voici quelques bons moments captés en vidéo par Ger. (La dame de la cabine d’essayage

Au vu de l’agitation qui a pu régner par instant dans la cabine, certaines photos sont floutées. L’organisation décline toute responsabilité pour le mauvais rendu des participants.

Merci à tous les participants – Pierre

Voir les photos

Les résultats de la CO

CO_25-01/12 par sympas50

CO_25-01-12 2 par sympas50

CO_25-01-12 3 par sympas50

CO_25-01-12 4 par sympas50

CO_25-01-12 5 par sympas50

CO_25-01-12 6 par sympas50

CO_25-01-12 7 par sympas50

CO_25-01-12 8 par sympas50

Alors venez courir avec moi la TDS fin Aout à Chamonix (une jolie promenade de 120 km).
Ci dessous la vidéo de notre édition 2011 par NorthFace. – Pierre

Si la video n’apparait pas ci-dessous, cliquez ici

The North Face® Ultra-Trail du Mont-Blanc® -… par UltraTrailMontBlanc

(pensez à agrandir la vidéo)
Pierre

Sébastien remporte le trail du Mesnil Ozenne 2011. Bravo à toi !

GRP Grand Raid des Pyrénées

29 Aout 2010

163 km

10000 m de dénivelé positif

Vieille Aure
Ascension du pic du midi
Villelongue
Cauterets
Luz Saint Sauveur
Parc du néouvielle
Vieille Aure

La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment  grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit (Oscar Wilde)

La phrase tomba sèchement au détour du sentier. Les yeux de Ludo brillaient à l’évocation de sa réinscription à l’UTMB.
« Mais si tu veux, les inscriptions au Grand Raid des Pyrénées sont ouvertes » me dit-il.
L’ultra m’effrayait  et  me faisait rêver à la fois. Les conditions d’inscription à l’UTMB  et le fait de courir sur des sentiers trop souvent empruntés lors de mes courses d’alpinisme m’autorisaient à différer l’aventure.
Mais ce «Si tu veux… »   signifiait  «Cette fois, tu n’as plus d’excuses … ».
Est-ce une décharge d’endorphines due à la course à pied ou l’abus du rosé qui ponctuait l’entrainement du mercredi soir ? Une heure plus tard, j’étais inscris.

L’hiver allait bientôt s’achever, il me restait 6 mois.

Février 2010 – Géraldine et moi effectuons un raid dans le désert du sud marocain. Nous parcourons 250 km en une semaine. Superbe aventure déjà relatée ici, agrémentée de belles rencontres. L’enchainement  des kilomètres me rassure mais le dénivelé est inexistant.

Mars 2010 – Trail de Gouvets (31 km). Le doute s’installe, il faudra gérer.

Mai 2010 – la Barjo (63 km) sans trop de difficulté mais il faudra être vigilant sur l’alimentation.

Juillet – Aout 2010. Une bonne préparation « montagne » permettra de renforcer les cuisses. Hélas,  les seuls dénivelés seront ceux des escaliers de l’hôpital ou ma maman se bat durant tout l’été pour retarder l’échéance ultime.

C’est donc à J-4 et sans entrainement spécifique que je descends dans les Pyrénées. Afin de m’acclimater, je passe deux nuits à 2400 m d’altitude.

J-1  Village de Vieille Aure – Retrait des dossards
Je découvre pour la première fois cette population d’ultra-trailers. Mes yeux ne peuvent quitter ces cuisses hyper-musclées. L’équipe d’haltérophilie bulgare serait-elle débarquée en force sur le GRP ?
Le briefing de 17 h est professionnel et rassure quant à l’organisation à venir. Nous serons plus de 800 coureurs au départ de l’épreuve.

La nuit sera courte car le départ est fixé à 5 H. Alors, toute la préparation tourne en boucle dans ma tête. Objectif : finir ! Une barrière horaire est fixée à 48 heures. Qu’importe, en cas de problème, je le finirai de toute façon. Le mental est solide, les jambes sans doute plus fébriles et le port d’un sac à dos sur une si longue distance m’invite à la prudence.

Le sac a été préparé avec minutie. Diverses choses sont obligatoires et contrôlées au retrait des dossards :  Vêtements chauds, couverture de survie, sifflet, 2 frontales, 9 piles. A cela, il convient d’ajouter une mini trousse de secours, mes 680 g de barres ou gels, 1 litre et demi d’eau et un demi litre de boisson énergétique, les bâtons, le road-book… Me voila harnaché avec un sac à dos de 4,5 Kg.

4 h 45 – Le village de Vieille Aure se remplit. Un silence relatif témoigne de l’inquiétude des concurrents. Dernier briefing : La météo sera clémente mais l’organisation ne nous garantit pas le passage par le pic du Midi encore balayé au petit matin par des rafales à 125 km/h.

5 H – Nous voici libérés ! Les concurrents s’égrènent dans les rues de Viniec avant d’attaquer dans la nuit matinale le premier morceau de choix : Col du Portet  – 1450 m de  dénivelé.
Déjà le soleil se lève, et la longue cohorte serpente dans la montagne. Le timing est donné : un gel ou une barre par heure accompagné de 0,5 litre de boisson. Parti prudemment, je passe au col en 500 ème position avant de pointer quelques centaines de mètres plus bas au premier ravitaillement du Merlans.
Les groupes se font et se défont. Je suis rarement seul.
Les ravitaillements interviendront toutes les 2 à 3 heures environ.

Anticiper le ravitaillement et se remémorer les actions à effectuer : Pointer au contrôle, accrocher les bâtons au sac pour éviter de les oublier en repartant, remplir la poche à eau et préparer le demi litre de boisson énergétique. Puis s’alimenter : eau gazeuse, soupe au vermicelle permettant de satisfaire la demande de salé. Saucisson, chocolat, jambon permettront de varier les plaisirs en reprenant le sentier.

Le rythme est maintenant calé. Les premiers rayons de soleils plongent dans le lac de l’Oule tandis que nous gravissons le Col du Bastanet. Le sentier serpente entre de nombreux lacs. La progression est technique à souhait et je me régale en évoluant dans les pierriers. A ce petit jeu, je viens de gagner 150 places en arrivant au ravitaillement d’ Artigues. Mes quadriceps s’en souviendront.

Cinq minutes plus tard, me voilà prêt à affronter les 1700 m de dénivelé qui me conduiront au sommet du Pic du Midi à 2876 m d’altitude en passant par le col du Sencours. La montée est longue mais progressive. J’alterne marche et course dans un paysage grandiose et ensoleillé. La récompense est à la hauteur de l’effort : mer de nuages sur un versant de l’Observatoire. La redescente vers le Sencours me permet de croiser le reste du peloton et me rassure quant à la barrière horaire.

Le sentier est bien tracé et permet d’accélérer le rythme. Quelques nuages se forment en cette fin d’après midi. Le lac Bleu joue à cache cache dans une brume qui s’épaissit. La visibilité diminue après  le col de Bareilles. Puis  je m’égare dans ce brouillard. Le balisage est remarquable mais la visibilité est inférieure à 15 m. Des voix lointaines me permettent de retrouver la trace. Le soleil m’attend dans la descente vers le ravitaillement d’Hautacam.
En cette fin de journée, un sentier à peine marqué dans la bruyère m’emmène vers la première base de vie : Villelongue. Un ravitaillement plus copieux nous attend. J’incurgite l’incontournable soupe au vermicelle et une bonne assiette de pâtes au fromage. L’ambiance est conviviale mais le doute s’est installé chez nombre de coureurs. On panse, on nettoie. Que d’ampoules ! Beaucoup ne repartiront pas à l’issue de ces 73 km de course. Pour ma part, après m’être douché à l’eau froide avec un tuyau d’arrosage, je repars fringuant 30 minutes plus tard.

La nuit n’est pas froide. Je grimpe vers le Turon de Bene en compagnie d’un basque. La route est longue et nous refaisons le monde à la lueur de nos frontales. Mon compagnon est rompu à ce style d’exercice : plusieurs UTMB, Diagonale des fous… Une belle rencontre dans la nuit étoilée. Quelques heures plus tard, me voici en solitaire au milieu des alpages guidé par le balisage fluorescent.
Une bergerie et un feu de camp m’accueille pour un ravitaillement. Le vermicelle ici est croquant sous la dent. Mais la chaleur des bénévoles compense largement. Un bon café me tiendra en éveil pour gravir le Col de Cotente.  Plus bas au fond de la vallée, Cauterets s’est endormi depuis bien longtemps. Je n’ai aucune idée de l’heure et me refuse à regarder ma montre. Je sais simplement que je suis bien en avance par rapport à la barrière horaire. Psychologiquement  et sauf blessure majeure, je sais déjà que je terminerai. Qu’importe le chrono, finir et profiter du moment présent.

La descente vers Cauterets est pentue. Nous perdons 1200 m en 8 km. Pour la première fois, les muscles de mes quadriceps se durcissent. Il me faut ralentir pour ne pas trop les solliciter.

La mairie de Cauterets nous accueille pour un ravitaillement. Ce qui a pu être une salle des mariages est désormais un véritable capharnaum. Le coin infirmerie est engorgé : Crampes, ampoules, frottements divers, problèmes digestifs… Etalés sur le sol, certains tentent la micro-sieste. D’autres se réveilleront beaucoup plus tard. Trop tard. C’est un moment clé de la course pour beaucoup. Il doit être 3 h du matin. La fatigue se fait sentir et le mental pour certains n’est pas au beau fixe.
Les pauses sur le ravitaillement s’éternisent. Tout le monde attend tout le monde pour repartir. C’est un signe qui ne trompe pas.

Je quitte la ville en compagnie d’un allemand. ( 20 nations différentes participent à cette course).
Au menu, 1000 mètres de dénivelé sont à gravir pour atteindre le col de Riou. Dans un français approximatif, mon compagnon évoque ses quatre tentatives précédentes sur l’ultra. Hélas, le col de Riou fera également  avorter la cinquième. La descente à l’aube sur Luz Ardiden est paisible. Luz Saint Sauveur, seconde base de vie, apparait en fond de vallée. Mais qu’elle sera longue cette descente. Le sentier est technique par endroits, le parcours fraichement tracé de la veille à travers champs ou en sous bois… Interminable. Pas de fatigue apparente, mais les quadriceps se rappellent à moi dès que la pente devient forte. Mais le soleil est là et Luz Saint Sauveur nous accueille dans une ambiance chaleureuse. Les familles des concurrents sont là. On encourage… ou on dissuade. C’est selon !

Toilette sommaire, changement de vêtements, soupe et jambon et me voilà reparti pour la dernière partie… Dans la montée vers Sers, nous croisons quelques organisateurs venu en hâte re-baliser. Mauvaise plaisanterie d’un riverain. Le sentier vers Barège est relativement plat et agréable. J’accélère le rythme. Un bénévole me promet une surprise à l’entrée du village… Effectivement, une chorale basque entonne un magnifique chant à mon passage. La mélodie  est envoutante et je décide d’honorer leur invitation pendant près de 10 minutes.

Encore sous l’émotion, je repars vers Tournaboud sans penser à me ravitailler. Nous faisons ici la jonction avec l’épreuve de 80 km qui se déroule en parallèle. Comme à l’accoutumée, je refais le plein d’eau, mais estime que je pourrais m’alimenter un peu plus loin lorsque le besoin se fera sentir. Il fait chaud. Très Chaud. C’est  le coup de barre. Je paye cash ma déficience alimentaire.  J’ai ce qu’il faut, mais l’organisme va mettre une bonne heure à récupérer.

Après ces moments difficiles, je passe au Col de Barèges requinqué. Un long sentier serpente dans le parc du Néouvielle avant de longer le lac d’Oule. Je trottine tranquillement profitant du paysage. Mais déjà le nuage monte de la vallée et c’est dans la brume que j’atteins le ravitaillement de Merlans. Il est environ 19 h 30. Pour la première fois, je me fixe un objectif : finir avant 21 h. De toute façon, le brouillard s’épaissit et n’incite pas à trainer. J’avale le Col de Portet à vive allure avec un autre coureur et bascule sur l’ultime versant.
Mais qu’elle sera longue cette descente ! La visibilité n’est pas très bonne et je cherche bien souvent les balises. Des bénévoles me prodiguent les derniers encouragements. Je plonge vers le village que je prends pour Vieille Aure, lieu de l’arrivée. Aie ! C’est en réalité  Soulan qui m’accueille et il me reste 3 kilomètres de bitume.

On entend les clameurs dans le lointain… J’accélère. Les endorphines vont bientôt me gagner accompagnées de quelques larmes de bonheur.

Je franchis la ligne à 20 h 53. C’est un public nombreux et familial qui accueille ses héros.
L’instant est magique. J’ai tant envie de partager ce moment avec ce public et tous ces bénévoles. On vient me rechercher car je n’ai toujours pas franchi les quelques mètres me séparant d’une ligne d’arrivée que je ne veux plus quitter. Moments d’exception.

L’aventure aura duré 39 h 53 minutes. Je finirai 184 ème sur les 360 rescapés.

Coup de téléphone à mes proches. Magie de l’informatique, ils ont suivi jour et nuit ma progression en temps réel sur le Net.  Je décide de m’allonger quelques minutes avant la douche… je me  réveillerai 3 heures plus tard.

Alors reste l’éternelle question… Pourquoi un tel effort ?  Avec une bonne gestion de course, cet effort n’est pas démesuré. La performance sportive importe peu et l’aventure est au bout du chemin. Mais cela reste avant tout un voyage intérieur que très égoïstement je ne vous ferai pas partager.

J’espère simplement par ce récit purement factuel, vous avoir donné envie de goûter à l’ULTRA et pourquoi pas de vous inscrire pour l’édition 2011 )

Des tas de photos et vidéo ici

Ou encore cette superbe video HD à regarder en grand écran
http://vimeo.com/14957407

63 km sur le plus beau trail de France – Barneville – Jobourg

Une plaisanterie d’un peu plus de 7 heures pour Hubert M. – Yannick – Ludo – Pierre et Stéphane qui était en reconnaissance ).

Mention spéciale à Hubert et Yannick, novices sur la distance !

Ger et Jacky sur le 24 km.

Ger au sommet de sa carrière… mais au bas de la falaise !!

Premiers déclenchements d’endorphines chez Hubet au 50ème !

Hubert 11ème et Yannick 27 ème ! Bravo les gars

« Rester concentré sur son objectif »

Premier au scratch de la première édition du Relais des écluses !

Belle performance après la déconvenue de l’année passée. Faut dire que du coté des Izabelle’s, on a bien fait les choses. Le père a gagné un GPS une semaine avant au Run & Bike de St-Lô. Et c’est donc grâce à cet appareil que Sébastien a pu gagner l’ arrivée cette année à la base de Condé sans s’égarer sur le chemin du halage !

Cyril fait la une de Ouest-France ( avec Laurent Beauvais ! )

Bravo aux filles, à nos vieux qui raflent tout dans leur catégorie.

Le stade saint-lois est relégué à la troisième place au scratch…
Même pas une photo du podium ? Humm…. étrange

Serais-ce une … déculottée ?

Qu’elle fut longue cette route depuis Marrakech, mais nous voici enfin aux portes du désert.
Sur le roadbook, 243 km à parcourir soit 30 à 45 km par jour.
Le concept…  Marcher, Courir, Découvrir.
Si une majorité de bretons compose le groupe, il faut également compter sur quelques ardéchois, parisiens, belges, suisses et bien sur quelques normands.
La majorité semble rompue à ce genre d’exercice : UTMB, marathon des sables, diagonale du fou, la 333 km du sud marocain …
Après une première étape pour s’extraire de la montagne, le désert nous offre ses paysages variés : plateaux, erg, oued, oasis et palmeraies ou dunes à l’infini.
La navigation se fait au GPS . La logistique de l’organisation marocaine est sans faille et nous accompagne dans notre épopée.
Ainsi se succèdent les journées durant lesquelles chacun selon son niveau gère sa progression…
Soleil, tempêtes de sable, boue, orage, pierriers, l’aventure est au rendez vous.
Le soir venu, montage des tentes pour un bivouac sous les étoiles du grand sud.
Endroits magiques, rencontres improbables et partage d’une passion :  Marcher, Courir, Découvrir.

Quelques photos de notre aventure marocaine.

C’est ici … Yannick a adoré…. Gilles tu devrais venir !

Pour ceux qui n’auraient pas capté c’est ici

http://www.ultratrailmb.com/page.php?page=parcoursutmb

Et pour Ludo qui ne semble pas avoir bien réalisé, 9600 metres, ce n’est pas la longueur de la course mais le dénivelé (on t’expliquera sur place) – et 166 km n’est pas le kilométrage pour aller à Chamonix !

Ludo, si tu arrives au bout, je te présente la copine d’un copain.

Une place de 5 à Tatihou pour Cédric… mais à du fuir devant la meute de journalistes (Nelson Monfort..). Bref, pas là à la remise des prix… Ca tombe bien, on y était ! On a récupéré ta bouteille + une traversée gratos sur tatihou. C’est ballot Cedric, maintenant tout le monde sait que tu as une bonne bouteille de chez Gosselin !

Ton pote congolais de la JA Melesse a gagné les foulées billiantines, course pour laquelle Géraldine était favorite… (course bien sympa ds le Morbihan)

Bon ce n’est pas l’UTMB…. mais ça grimpait bien ! Un concept à la carte sur 5 jours à 2500 m d’altitude.

Un groupe génial, un peu aventuriers pour certains… (Aconcagua, Marathon des sables, diagonale des fous, UTMB, ultra du golf du Morbihan – 178 km … ) ou sortant du troquet pour d’autres … chacun ayant son propre défi à relever.

Vous avez une bonne condition physique, le désir de découvrir la haute montagne, alors la Pire est Née est faite pour vous

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Pierre et Géraldine

Belles perfs … bravo )

Mais à quel prix… Nous vous invitons à compléter la bulle

Envoi Ludo (professeur émérite en bio-mécanique et prothèses plastiques en tout genre à Saint André Plastique)

A quelques semaines du Prix d’Amérique, ils seront nombreux au départ des 42195 m du grand prix de La Rochelle. Nous vous invitons à parier sur les temps de 3 outsiders de votre choix.

Le montant du pari est à notre appréciation. Indiquez simplement votre numéro de carte bleue et son code secret. Ce site est sécurisé par notre partenaire, le Crédit à Bricole pour lequel l’éminence grise François X assurera le transfert des montants vers son compte numéroté aux Iles Caïman.
La routine quoi…

Vous sélectionnerez 3 chevaux de votre choix en indiquant leur temps probable. Le gagnant ayant les chronos les plus proches, se verra remettre 5% du montant des versements, notre partenaire Crédit à Bricole se réservant les 95% restant pour frais de gestion. La routine quoi…

Un extrait du règlement a bien évidemment été déposé chez Maitre Richard, huissier à Corpatelin.

Quelques uns des outsiders au départ

1. Monsteph
2. Stéphane T
3. Christian F
4. Moncyril
5. Mongilou
6. Cédric F
7. Montiti
8. Monraymond
9. Mondaniel

Pour vous aider dans vos pronostics, Monsieur X est allé cette semaine à la rencontre des entraineurs.

*Nathalie F entraineuse de Mongilou – Ecurie de la Pommeraye

Mongilou sort d’une bonne prestation à La Mue et devrait confirmer. N’aime pas le terrain lourd ! Je l’ai économisé ces derniers temps. Pour affiner sa préparation, je l’isolerai de la pression médiatique, (et de ma pression tout court) et le ferai dormir cette semaine au garage.

*Suzie entraîneuse de Monsteph

La préparation gastronomique a été revue. Mon steph doit rendre 20 kg par rapport à ses concurrents. Mais il a l’habitude de « rendre » sur ce type de compétition (cf Medoc). Si les piles du GPS (Global Pacemaker System) ne sont pas défaillantes, Monsteph peut miser sur un 3h 17min 42s

*Arlette propriétaire de Montiti

Un vieux cheval (un plus de 7 ans et d’ailleurs plus proche de 77 ) ayant beaucoup gagné. A l’heure ou les concurrents de sa génération ont abandonné les pistes pour se consacrer à la reproduction, nul doute que Montiti fera encore merveille même s’il a toujours un sabot qui tape pendant la course.

*Mr Darcos propriétaire de Moncyril

Très grosse préparation de Montcyril. Je ne l’ai pas fait travailler Jeudi dernier (grève) pour l’économiser. Même si on peut avoir quelques inquiétudes pour le passage de la rivière, on peut tabler sur un 2h 47 min 10s

*Ecurie des tamalous – propiétaire de Monraymon et Mondaniel

Classés hors catégorie, ils n’ont hélas mal nul part. A suivre donc si l’on peut. Il faudra évidemment qu’ils conservent les oeillères pour ne pas se laisser distraire pendant la course comme Denis X lors de cette course

*Monsieur X vous conseille

Un bon truc pour améliorer son chrono (vidéo)

*Monsieur X pronostique

-Monsteph 3h 17min 42s

-Moncyril 2h 47 min 10s

-Montiti 3h 15min 12s

Vous avez d’autres tuyaux (percés de préférence) ? Amis turfistes, échangez !

Impérial notre David Pascuti… 25 ème de l’enduro !

Bravo à ceux qui sont allés prendre un grand bol d’air à la Pointe d’Agon !

Et ce même Weekend, Eric, Stephane, Gilles et Sebastien nous offraient des places de 4 et 5 au Run and Bike de Bayeux.

L’athlète Denis BOLT, la révélation des JO, s’illustre aux foulées du caramel. C’est à nouveau tout bénéfice pour son sponsor « Au camion à pizza ».

Mention particulière pour Sebastien (5ème) de la 5,4 km , Cedric 6ème de la 10,4 et Monique Jeuneu 1ère feminine, Davy Fagnen 1er , Manu, Joel ….

Merci pour toutes vos lettres de soutien pour ma déchirure. Moi qui voulais aller courir avec les sympas Dimanche matin… Obligée de garder le lit ! Comme vous le voyez, j’ai commencé la rééducation. Cliquer sur la photo pour apprécier la performance !